CR Jeu 12 Juil 2012 - 9:20
Bonjour,
Les façades côté nord font preuve d'un choix colorimétrique ... étonnant. L'élément le plus perturbateur à mon goût n'est même pas encore présent : le grand mur en bas (qui se termine en quart de rond au niveau de l'entrée du parking) sera intégralement en orange. Le même revêtement est prévu au niveau des appartements duplex à l'arrière sur les deux premiers niveaux.
Tout d'abord, ceci est surtout une question de goût, même si les revêtements de façades des immeubles modernes sont généralement assez modestes, des couleurs "pétardes" faisant souvent référence aux années '70. Personnellement, le choix ne serait surtout pas le mien, je préfère des couleurs les plus neutres possibles.
C'était donc tout à fait une grande surprise de découvrir l'installation de plaques métalliques colorées de couleurs vives depuis le début de l'année 2012. La façade côté ouest et sud a donné de l'espoir que le résultat serait dans son ensemble acceptable.
Les recours sont - de base - effectivement très limités. Dans le descriptif de l'immeuble il est écrit que les façades seront revêtues de plaques métalliques irisées dont les couleurs suivront le plan de décoration de l'architecte (indéfini). Les visuels présents dans les brochures de ventes ainsi que les maquettes dans le bureau de vente et celles dans le centre d'information de la SAEM sont "non contractuels".
Par contre - et là on rentre sur un terrain où je ne me connais pas non plus - la question est tout à fait légitime d'étudier le côté juridique de l'affaire. Est-ce que le promoteur (ou l'architecte) a le droit de communiquer des visuels destinés à la vente qui sont très loin de la réalité du produit livré. Par exemple : est-ce qu'un promoteur a le droit de vendre sur plans et visuels un bâtiment blanc et livrer un bâtiment rouge ?
Les visuels utilisés pour les programmes de Seine en Vue et Avant Seine (promoteurs Vinci et ICADE respectivement, faisant le même bâtiment côté Seine du macro-lot D3A) montrent une couleur unie, claire, grise-bronze. Ceci s'applique pour les visuels côté Seine ainsi que pour les visuels côté cour. Le résultat jusqu'à présent ne correspond pas du tout à cela.
En gros la question qui se pose est : jusqu'à quel point a un constructeur/promoteur/architecte le droit de nous livrer un produit qui n'est pas celui acheté ?
Au final, je pense qu'il faudra voir le résultat une fois que tous les travaux sont terminés. Le problème est souvent que tant qu'un bâtiment est en construction, ça donne une impression fausse du résultat final. Peut-être que dans son ensemble c'est moins choquant qu'on le trouve aujourd'hui.