Potager du Parc Jeu 27 Nov 2014 - 15:22
POTAGER DU PARC DE BILLANCOURT
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Boulogne-Billancourt, le 19 novembre 2014
18ème Semaine pour l’emploi des personnes handicapées
Mois de l’économie solidaire
BOULOGNE-BILLANCOURT – LE MAIRE TORPILLE L’EMPLOI SOLIDAIRE
Pour célébrer dignement cette 18ème Semaine pour l’emploi des personnes handicapées et le Mois de l’économie solidaire, le maire de Boulogne-Billancourt a décidé de sacrifier 12 emplois, dont au moins 5 destinés à des travailleurs handicapés en insertion.
L’éco-restaurant « Barth’&Co » aurait dû ouvrir prochainement dans le local municipal en bordure du parc de Billancourt, aménagé sur les anciennes usines Renault.
Mais le maire a renié ses engagements, préférant y installer une exposition à la gloire de ses grands programmes immobiliers sur l’Ile Seguin, objets de multiples recours.
Pourtant la société « Potager du Parc de Billancourt », qui conduit ce projet de restaurant 100% biologique, est titulaire de l’agrément Entreprise Solidaire, délivré par le Préfet pour l’emploi d’au moins 30% de travailleurs handicapés ou en insertion.
Lauréate de l’ « appel à projet Économie Sociale et Solidaire 2012 » du Conseil général des Hauts-de-Seine, l’initiative est aussi soutenue financièrement par le Fonds Régional d’Investissement Solidaire et Ile-de-France Active. Enfin, SPEAR – spécialiste de l’épargne transparente et solidaire, labellisé Finansol – avait mobilisé 28 épargnants et convaincu la Société Générale de compléter les besoins de financement des créateurs.
(voir http://www.spear.fr/projet/21-barth-co)
Un véritable tour de force car, à l’origine, la ville n’avait concédé qu’un droit d’occupation précaire n’offrant aucune garantie. Or l’entreprise était contrainte de financer 200.000€ de travaux de constructions intérieures et de remise aux normes d’accessibilité du sous-sol du local, pourtant neuf. Elle a dû batailler pendant un an et demi pour obtenir la modification de la clause qui empêchait tout financement par emprunt bancaire.
Lenteur ou reniement ? Alors que la demande d’autorisation de travaux était notifiée depuis le début du mois d’avril, pour seule réponse, la municipalité a résilié la convention, unilatéralement, expulsant ainsi la société sans lui proposer aucune alternative ni indemnité.
Ce local relève du droit administratif et, à la différence des locaux privés, cette décision arbitraire et de pure convenance l’emporte sur toute autre considération. Les recours en annulation engagés par l’entreprise au Tribunal administratif ne sont pas suspensifs.
Hasard ou représailles ? Concomitamment, la mairie a engagé une procédure disciplinaire à l’encontre de l’épouse du créateur d’entreprise, employée par la ville…
Un très grand MERCI pour votre soutien : soutien@potager-et-co.com